JACK JE TE JURE

Humm... merci Ced, c'est gentil de partager.

Love love to

Nanieeeeeeeeeeeeeeeee!

bienvenue! le p'tit Ced viens de se réveiller sous les tropiques et on cause BBM, pour changer... et toi? ça va? ta famille? je t'ai entendu parler de ton fils d'une façon tellement belle... vraiment il a de la chance de t'avoir...

bien sûr kil y a de la place! je vous serre tous contre mon coeur!!

love,

arauco

Merci Arauco, tout le monde va bien. Merci aussi pour les câlins. Je t'aime toi tu sais. Bisous très affectueux.

Quelques mots de plus, un petit rien. Pour moi, pour vous, pour Jack & Ennis.

Jack, je jure…

Jack tu n’es pas mort, tant que je serai debout, tu seras à mes côtés. Tant que ce cœur battra, tu seras en moi, dans cette poitrine, le refuge de ta mémoire. A chaque battement, à chaque souffle, je me rapproche de toi. Jack, la route est dégagée, le voyage sera agréable.

Jack, il n’est pas né celui qui me fera renoncer, je vivrai pour toi, par toi. Peut-on empêcher le soleil de se lever ou la pluie de tomber ? Tu verras à travers mes yeux et tu rêveras mes rêves. Je te le promets.
Sois heureux à présent. N’aie crainte. Je suis juste derrière toi, les bras ouverts. Souviens-toi de moi et souris.

Les larmes que je verse sont l’espoir, toutes ces perles de rosée sont pour toi. Je comprends tout. J’ai les yeux ouverts, enfin. Les joies, les peines, les manques et les séparations. Tout cela avait un sens. Nous avions un sens.

1963, Jack, nous sommes nés cette année-là. Nous avons marché l’un vers l’autre. Longtemps. Des milliers d’heures à attendre ce moment, des milliers d’heures à crier de l’intérieur. Des milliers d’heures par jour pour enfin sentir notre cœur battre quelques secondes.
Une seconde avec toi Jack. Une seconde pour l’éternité. L’éternité à tes côtés.

J’ai appris le sens d’un mot étrange, un mot de cinq lettres. Ce mot que je n’osais entendre, ce son que ma voix refusait de produire. Tu me l’as offert comme on offre sa poitrine au poignard. Par ta seule présence. Ton sourire, ta voix, tes gestes et j’ai cru être quelqu’un d’autre. Je me suis rendu, j’ai tendu les poignets. J’ai appris à saigner.

A présent, je te dirai tout mon ami. Tous ces mots qui se bousculent dans ma bouche, toutes ses pensées qui enivrent mon esprit. La porte a cédé. Je parlerai enfin.

Mon ami, nos moments ne sont pas devenus poussière puisque je les vois. La montagne est debout, la rivière coule. Et toi, tu es ici puisque je le veux. Une carte postale, deux chemises, mon trésor.

Je n’ai plus peur, Jack. Je n’ai plus peur de vivre, je n’ai plus peur de tomber, je n’ai plus peur de moi. L’air n’a jamais été aussi frais et la lumière aussi pure. Jack, ton Ennis est vivant.

Jack, je jure…

Je me suis rendu, j’ai tendu les poignets. J’ai appris à saigner.

Quelle belle déclaration dans la bouche d'Ennis.

Jorginho, je serais toujours étonné par la justesse de tes textes.

Comment faire en sorte que des mots simples provoquent ensemble une belle alchimie?

Moi hélas je ne sais pas faire.

Merci Jorginho tu es un poète...

tes textes et ceux de Vuillermo, dans des styles tout à fait différents, sont des perles.

Cette chanson me fait penser à la détresse de Jack à la fin du dernier rendez-vous, qd il dit à Ennis "t'es trop pour moi"


Mine de rien tu te ballades, sur mon coeur de cassonade
C'est pas une partie d'rigolade, tant pis pour moi je m'évade
Ton cinéma ad libitum, de Barbe-bleue ou d'Oncle Tom
Une carapace, un coeur de pomme, t'as tout pour un seul homme

Est-ce que tu aimes est-ce que tu joues ?
Où vas-tu je te sens tabou
Qui es-tu devant moi farouche et sûr de toi tu fais mouche,
Même quand c'est du charabia
J'aimerai tant que tu me donnes le sésame que tu ne donnes à personne
T'es toujours trop mais toujours comme si t'avais tout pour un seul homme

Quand tu causes t'es toujours drôle, mais pourquoi tu self-control ?
Tu pourrais me laisser un rôle au creux de ton épaule
Je te vois au bout d'une impasse, je plonge en douce mais toi tu passes
J'arrive à toi mais c'est la tasse, déjà tu te casses

Est-ce que tu aimes, est-ce que tu joues ?
Où vas-tu je te sens tabou
Qui es-tu devant moi farouche et sûr de toi tu fais mouche,
Même quand c'est du charabia
J'aimerai tant que tu me donnes le sésame que tu ne donnes à personne
T'es toujours trop mais toujours comme si t'avais tout pour un seul homme

Est-ce que tu m'aimes, est-ce que tu joues ?
Où vas-tu je te sens tabou
Qui es-tu devant moi farouche et sûr de toi tu fais mouche,
Même quand c'est du charabia
J'aimerai tant que tu me donnes le mot doux que tu ne donnes à personne
T'es toujours trop mais toujours comme si t'avais tout pour un seul homme

Pas de Jack sans Ennis


Je jouerais du même harmonica
Je verrais le même arbre là-bas
Serais-je heureux sans toi ? Pourquoi pas ?
Rien que d'y penser ça me glace à chaque fois

Si je t'avais pas
Si je t'avais pas
Que serais-je, où ça ?
Ma maison c'est là
Exactement dans tes bras

Si je t'avais pas
Si c'était pas toi
Que serais-je, où ça ?
Mon pays c'est toi
Précisément dans tes bras

Bouge pas
C'est ma place à moi
Mon abri mon toit
J'habite tes bras
Là où me caressent tes doigts

Pas de

Mais des

un peu quand meme

Non, j'ai passé la matinée à trouver ce texte, pour dire à Jack et à Ennis qu'eux deux c'était

Alors pas pleurer les anges, pour aujourd'hui Jack a trouvé sa place et Ennis est heureux

Nanie a écrit:

Non, j'ai passé la matinée à trouver ce texte, pour dire à Jack et à Ennis qu'eux deux c'était

Alors pas pleurer les anges, pour aujourd'hui Jack a trouvé sa place et Ennis est heureux

Un petit retour en arrière... un ancien post à moi. Pour le souvenir du personnage de Jack Twist. Aujourd'hui peut-être déplacé, tant pis.

Jack Twist 1944-1983

39 ans, tu as quitté à jamais Ennis Del Mar.

Sur le bord d’une route, une mort violente t’attendait, toi qui ne rêvais que de décrocher les étoiles pour ce garçon farouche qui cachait sa sensibilité sous des habits couleur de silence. Ennis, cinq lettres douces comme la caresse d’une mère.
Ils t’ont laissé là, sur le bord du chemin, Jack, ils t’ont laissé là comme un chien. Les étoiles dans tes yeux ont perdu leur éclat. Ton sourire s’est perdu dans ce champ près de toi.

Jack, un petit garçon dans le corps d’un homme. Un petit garçon dont le seul tort était d’être différent, dont le seul tort était de vouloir crier à la face du monde cet amour dont on n’ose pas dire le nom. Cet amour, c’était toi, c’était lui, c’était vous. Ce sentiment, cette flamme qui te consuma vingt ans durant, était dans ta chair comme le sang coule dans les veines.
Ton sang, ils l’ont répandu Jack, comme on immole un agneau. Ils ont nié ton existence, ils ont nié ce que tu étais. Ils ont laissé le petit garçon sur le bord du chemin. Ils n’ont pas voulu voir.

Jack, à quoi rêvais-tu lorsque tes pensées s’égaraient sur le sentier près de la maison ? Portais-tu en toi tous les rêves du monde ? Toi qui n’étais rien. De ta petite fenêtre, que voyais-tu Jack ? Une plaine, une route, un arbre desséché ? Voyais-tu ces cimes enneigées, ces rivières cristallines, ces moutons au lointain, ces yeux, ce sourire, ces bras qui un jour t’enchaîneraient ?
Ta chambre Jack, si nue et si triste. Etait-ce le miroir de tes pensées ? Etait-ce un sanctuaire, était-ce une prison ? Un décor figé à jamais dans le temps, des milliers d’espoirs et de désillusions imprégnant tes murs et tes draps telle une poussière grisâtre. Qui était le garçon aux yeux tristes dans cette maisonnette écrasée de soleil ?

John Twist Junior était ton vrai nom, celui de ton père, cet homme sec comme du vieux bois et aux yeux perçants, cet étranger dans sa propre maison. Connaissait-il John ? Connaissait-il Jack ? Le petit garçon du premier qui rêvait de chevaux, de rodéos, de moutons et peut-être d’autre chose… toi, son fils, sa chair. Il n’a jamais su écouter, il a toujours été absent. Il t’a laissé seul au bord du chemin. Il n’a pas voulu voir.

Que reste-t-il de toi Jack Twist ? Une pensée fanée, un petit cheval de bois, quelques cartes postales jaunies, cet harmonica rouillé que tu aimais tant, deux chemises tâchées de sang, rongées par les ans et les regrets.

Ton testament Jack.

Il reste la montagne, il reste les rivières, il reste les souvenirs, il reste tes 19 ans du côté de Brokeback Mountain. Tu es encore là-bas avec ce garçon blond au nom si poétique, ce garçon qui venait de la mer. La réponse à toutes tes questions. Deux anges au paradis, loin de la loi des Hommes, loin des inquisiteurs. Je te vois, tu es encore au bord du torrent, nu comme l’enfant au premier jour, habillé de l’amour et du souffle du vent.

Jack, ta vie ne semble avoir duré que le temps d’un été. C’était peu, c’était TOUT. Ce moment d’éternité où tu fus enfin toi-même. Ce moment où tu sus que tu n’étais plus seul. Tu étais deux. Ennis… ce prénom plus précieux qu’une étoile. Cette fleur sur le sentier près de la maison.

Tu as goûté au paradis, Jack, tout ce qui a suivi n’a été qu’un interminable voyage de retour vers l’obscurité, cette vie où tu n’étais que le fantôme de toi-même à la recherche de ta lumière.







Vingt ans, Jack, toute ta vie… comme une montagne russe. Plus de creux que de sommets. Plus de larmes que de sourires. Des milliers de kilomètres sur les routes cabossées pour se sentir encore vivant. Mais pour un seul sourire, un seul mot, une seule étreinte de lui, Jack, qu’importe l’espace, le Texas, le Wyoming. Tu auras vécu vraiment.
Qu’importe les séparations si les retrouvailles sont une renaissance ! Jack, oublie ce cavalier au loin, oublie ce pick-up qui s’en va. Tu as eu plusieurs vies Jack. D’autres ne connaissent qu’une mort lente.

Tu es en lui, tu es en Ennis, t’en souviens-tu encore ?
Ce garçon qui entra dans ta vie il y a bien longtemps. Cette poignée de main en été comme un pacte de sang. Ce garçon qui ouvrit son cœur comme on ouvre un barrage. Cette étreinte au bas de l’escalier, aveuglante comme mille soleils.
Jack te souviens-tu de ce petit point lumineux au milieu des ténèbres, dans la montagne ? Cette flamme au loin, qui était déjà en toi avant que tu ne le saches. Ce petit rien, cette étoile terrestre, cette source de vie c’était Ennis. Il brilla en toi vingt années durant. Tu brilleras en lui pour l’éternité.

Jack, oublie la haine, le mépris, les frustrations. Oublie ta vie dans un sac en papier. Il n’y a qu’une chose de vraie, Jack. Cet autre cœur qui bat pour toi. Ces yeux, ces sourires et ces bras. Il n’y a que toi, il n’y a que lui, il n’y a que vous.

Oublie les fantômes. Oublie l’obscurité. Un ange silencieux est entré dans ta chambre. Il est venu te chercher, Jack.

Jack tu n’as plus 39 ans.

Pour Ennis, tu resteras ce garçon lumineux dont le sourire et la voix sont restés sur la montagne pour toujours.
Jack tu as décroché ton étoile, Ennis, cet ange farouche qui t’attendait à Brokeback Mountain. Vous êtes au bord du torrent, à présent et à jamais. Vivants et nus. Je le sais, je le vois.


Jorgihno

merci arauco!


je relis ce texte et des larmes coulent à nouveau...

quelle est cette sensation de douleur et de bonheur mélangée qui me donne des frissons dans tous le corps...
est ce la douleur d'un amour innachevé...
est ce le bonheur d'un amour aussi intence ...

je ne saurais certainement jamais et c'est dans cette recherche
que je visionne et revisionne BBM...
ne vaux t'il pas mieux un court amour passionel plutôt qu'un long fade et ennuyeux...
je n'ai tjrs pas la réponse...

tous ce que je retiens,c'est qu'il faut vivre l'amour quand il se présente...

tiens jack,pour toi....je te jure!

https://www.youtube.com/watch?v=wFw5PvEt-vU

NYCO a écrit:

tiens jack,pour toi....je te jure!

https://www.youtube.com/watch?v=wFw5PvEt-vU

"Il reste la montagne, il reste les rivières, il reste les souvenirs, il reste tes 19 ans du côté de Brokeback Mountain. Tu es avec ce garçon blond au nom si poétique qui venait de la mer. La réponse à toutes tes questions. Deux anges au paradis, loin de la loi des Hommes, loin des inquisiteurs."

Merci Arauco

https://www.youtube.com/watch?v=1olI0KBugUQ